Paroles d'immigrés
BONJOUR_!_PARIS
Et bonne Fête de Toussaint...
Par Maxime DELAGARDE
Il n’est pas courant d’offrir une Tribune à nos «Amis immigrés» pour s’exprimer en Métropole. Et, les rares fois qu’on leur accorde la parole, c’est pour s’exprimer sur des sujets qui nous tiennent à cœur "à nous"… Et non pour dire ce qu’ils ressentent par rapport à leur situation d’immigré, ou quel regard ils portent sur la France, pour comprendre quel est leur niveau de connaissance de notre pays, leur nouvelle patrie.
Nous allons trancher avec cet état de choses, en accordant, Ici et Aujourd’hui, la parole et une attention particulière à nos «braves immigrés», pour qu’ils nous disent ce qu’ils pensent de leur vécu d’immigré en France, et également ce qu’ils pensent de la Patrie de Marianne, et de son système social.
Ce sera juste après notre introduction personnelle, pour le Bon Ordre des Choses, et le Témoignage déjà promis et annoncé, par notre «Ami Immigré "Rock YEYE"». Avant que la Parole n’échût à tous ces «illustres inconnus» issus de l’Immigration, qui participent autant que nous à cette Belle France, Plurielle et Colorée.
Alors, écoutons la "Parole des Immigrés", dans ce Partage qui sera constitué presqu’exclusivement de leurs différentes contributions, remarquables et appréciables, sur «un sujet qu’ils n’ont pas la prétention de maîtriser mieux que nous, mais dont ils ont la Primeur du vécu».
Ainsi nous les introduisons dans cette Tribune…
Parole donc aux Immigrés! Juste après l’Actualité du Week-end, pour constater, pendant ce temps, comment va la France. Sans manquer de dire "bonne Fête de Toussaint" à tous nos Frères et Amis de la Chrétienté, la majeure part de ceux que nous connaissons, sans occulter personne: Voici donc les évènements et les Faits qui constituent l’Actualité de ce Week-end, après une semaine mouvementée…
L'ACTUALITE DU WEEK-END DE LA TOUSSAINT
- «La France doit retrouver confiance…» Affirme Jean-Laurent Bonnafé, Directeur Général de BNP-PARIBAS, interrogé par Anne de Guigné du Figaro. Jean-Laurent Bonnafé affiche ainsi sa sérénité et sa confiance en l’avenir, après les bons résultats enregistrés par la banque qu’il dirige. Il exhorte alors ses compatriotes à ne pas verser dans le pessimisme, et à avoir eux aussi confiance en l’avenir. Et, sur la même page Web du Figaro, coïncidence ou action volontaire, on retrouve une publicité de "Netjets" qui nous rappelle le triptyque de la réussite à la française: Famille, Entreprise et Vivre-ensemble – Car, et nous disons Merci pour la sentence, "la confiance ne s’achète pas, elle se gagne"… (Source: Anne de Guigné sur www.lefigaro.fr – Site Web du quotidien français, actualité économique)!
- «Le retour de Sarkozy, raté pour trois quarts des Français»: Annonce le magazine français "L’Express" à la une ce samedi de Toussaint, 1er novembre 2014. Selon un sondage Odoxa pour Le Parisien, publié par le magazine, 77% des Français interrogés estiment par ailleurs que l’ancien Chef de l’Etat n’a pas fait de proposition intéressante pour la France…. (Source: www.lexpress.fr – Site d’information français)!
- "Barrage de Sivens – Nouvelles manifestations ce samedi dans toute la France": Révèle Le Parisien à la Une sur son site Web. En hommage à Rémi Fraisse, tué le 25 octobre lors d'affrontements sur le site du barrage de Sivens (Tarn), ces manifestations sont prévues ce samedi et demain dimanche à travers toute la France, dans un climat de haute tension; après la décision vendredi du conseil général du Tarn de suspendre le projet du barrage controversé mais les élus ont refusé d'abandonner sa construction… (Source: www.leparisien.fr – Site d’information du journal français de la Capitale)!
- Pensée de la Toussaint: «L’obscurité peut déclencher des peurs irrationnelles : et si un animal, ou un voleur, ou un assassin surgissait ? Mais elle peut être aussi la cause d’une crainte rationnelle: quand on n’y voit rien, on court toujours le risque de se heurter à un obstacle, de tomber, de se blesser. Et c’est encore plus vrai dans le plan psychique.
Plus l’Intelligence et la Sagesse augmentent en l’Homme, plus il devient non pas vraiment craintif, au sens où on entend généralement ce mot, mais attentif, prudent. Et en même temps son audace augmente aussi, l’audace intellectuelle, mentale : il se méfie de ce qui vient de l’instinct et du sentiment, car ils peuvent brouiller sa vue ; mais pour ce qui est clair, limpide, il devient audacieux.
C’est pourquoi les êtres vraiment intelligents et instruits sont plus audacieux que les autres. Ils s’aventurent dans des régions que la plupart n’osent jamais aborder, et c’est la Lumière qui leur donne cette audace…» (Source: Pensée du Jeudi 30 Octobre 2014, fournie par www.prosveta.com – Omraam Mikhaël Aïvanhov)! - Et ça continue… Encore et encore…
SUIT NOTRE PARTAGE…
Par un «Ami Immigré»
Les étrangers, quand ils «débarquent» dans le pays d’accueil, en l’occurrence la France, sont souvent «mal vus» et font parfois l’objet de préjugés, de suspicion… J’ai connu personnellement ce sentiment.
Si j’ai souhaité partager avec vous mon expérience sur cette question, c’est pour nous réveiller et nous parler franchement… Pour nous dire que nous ne devons pas être à l’origine de nos propres problèmes!
Nous ne devons pas, nous les immigrés, nous mettre tout de suite sur la défensive vis-à-vis des autochtones, les «premiers occupants de la terre» ou les autres "étrangers" qui y étaient déjà avant nous. Et réciproquement pour ceux-ci, vis-à-vis de nous les immigrés.
Les autochtones ne doivent pas non plus «se cabrer» en nous voyant, lorsqu’ils parviennent à notre niveau, pour ceux d’entre eux qui ont réussi à «perdre un peu de hauteur» pour parvenir à nos latitudes, au lieu de nous regarder du haut de leurs tours à La Défense!
La suspicion et les préjugés obligent chacun, pour sauvegarder son espace, à développer des comportements «indignes d’Hommes civilisés».
Et cela entraine de graves malentendus, dommageables pour la suite de la cohabitation, qui devrait être harmonieuse. Puisqu’il y a assez à manger pour tout le monde (Pain), à condition que chacun participe à la production. Il y aura assez de logements pour abriter tout un chacun (Toit), à condition que chacun apporte sa contribution pour construire ces abris (donc du Travail)… Pour aménager le territoire selon les plans initiaux des Premiers Bâtisseurs qui connaissent mieux cette terre que quiconque. Il y a aussi assez de Reconnaissance sociale pour distinguer et honorer ceux qui acceptent de se «mouiller la chemise» ou de goûter à l’huile de coude, une spécialité locale, s’ils acceptent de se faire un Nom par eux-mêmes, au lieu d’abuser de l’hospitalité des hôtes qui les ont accueilli avec Humanité.
Parfois, ces étrangers sont juste venus chercher un peu d’Humanité, étant à la recherche d’eux-mêmes, en réponse à une puissante impulsion intérieure. Mais, ceux-ci sont «noyés» par la masse des nombreux autres qui sont venus «prendre une part de France» (un gâteau qu’ils n’ont point contribué à confectionner), étant à la recherche d’un Eldorado!
Ceux qui sont venus chercher un Eldorado, on les reconnaît tout de suite: «Ils s’attaquent» rapidement aux jeunes enfants à peine pubères, pour obtenir un mariage salvateur, sans aucun respect pour le mot "Amour", ni pour la Femme française. Ils sont "au cœur" (j’ai choisi ce mot exprès, après l’argument précédent, pour mieux faire le contraste) de nombreuses escroqueries et fraudes dont sont généralement victimes les grandes banques et compagnies d’assurance françaises. Ils ont souvent la bougeotte, remettant constamment les pas dans les mauvaises empreintes de leurs origines, au lieu de consacrer plus de Foi et de Cœur pour mieux connaître ce grand pays, l’Hexagone que même les Français n’ont pas fini de connaître entièrement, a fortiori eux qui viennent d’y atterrir!
La suspicion est certes négative, mais certains étrangers prédateurs la méritent. Si j’ai souhaité aborder le sujet de cette manière, c’est pour vous affirmer, chers Amis et Frères Français, que tous les étrangers ne sont pas des «Bêtes» qu’il faut absolument terrasser. Puisque votre Servant est lui aussi d’origine étrangère, et c’est bien visible par le contraste dermique du «Noir». Même si tous les Chevaliers réunis interdisent formellement l’usage de ce «vocable distinctif» au sein de nos Chevaleries, de nos Fraternités. Chaque personne étant considérée comme étrangère à elle-même, d’autant plus que «nous nous cherchons tous.»
Donc, à la place du vocable défendu, je vais préférer le terme statistique consacré: «Immigré».
Certains «immigrés» donc, méritent l’acceptation, pour mieux leur apprendre la Vie en France et les mœurs françaises.
Mais, il vaut mieux ne pas trop en dire sur ce thème très sensible, avec toute la suspicion qu’engendrent les rapports entre immigrés et autochtones, de Marseille à Paris, de Nice à Grenoble, en passant par Lyon et Dijon.
La France est une terre traditionnelle d'Immigration: Depuis plus d'un siècle et demi, alors que les autres pays européens associent Fécondité élevée et Emigration, la France intègre des «populations étrangères», afin de prévenir son déclin démographique.
Aujourd'hui encore, l'Immigration est parfois présentée comme le remède au vieillissement de la population Française (les chiffres sont là, pour qui veut bien voir la Vérité en face).
La France se veut également une Terre d'accueil pour les réfugiés politiques. Elle a notamment accueilli, depuis le début du 20ème siècle, des Italiens, des Polonais, des Biélorusses, des Ukrainiens, des Arméniens, des Républicains Espagnols, des Chiliens, des Asiatiques, etc.
L'Immigration n'est pas seulement un sujet sensible de l'actualité politique; c'est aussi l'occasion d'une interrogation sur le lien social, l'intégration nationale et la Citoyenneté.
Une grande part de la population française actuelle est constituée d’immigrés ou de Français d’origine étrangère. On peut donc valablement se demander s’il existe encore une cohésion sociale en France.
Les «immigrés» sont-ils bien acceptés par les «Français de souche»? Ces différents groupes arrivent-ils réellement à vivre ensemble, à s’accepter mutuellement, comme le montre l’image de la France Plurielle, ou plutôt sont-ils séparés par un "grand fossé" fait de blessures profondes, de rancœurs?
Nous essayerons, dans ce dossier, d’apporter des réponses acceptables, quoiqu’en survolant, pour toutes ces interrogations qui viennent automatiquement à l’esprit, lorsqu’on évoque la question de l’Immigration en France.
Mais, avant toute chose, il faut distinguer, statistiquement et sociologiquement, les "étrangers" et les "immigrés". Les premiers sont simplement les personnes qui n'ont pas la Nationalité Française. Les seconds sont les personnes qui, nées à l'étranger, vivent en France (où se trouve la différence?!)
Dès lors, un étranger peut ne pas être un immigré et, surtout, un immigré peut ne pas être un étranger, s'il a acquis la Nationalité Française. Ainsi, actuellement, plus d'un tiers des immigrés deviennent des Citoyens Français, en cessant donc d’être des "étrangers", avec l’acquisition de la Nationalité Française.
Les immigrés sont arrivés suivant plusieurs motifs. D’un côté il y a les besoins en main d’œuvre. En effet, à la fin des deux Guerres mondiales, la reconstruction du pays nécessitait beaucoup de main d’œuvre et le travail des Nationaux seuls n’aurait pas suffit.
Alors il a fallu faire appel à beaucoup d’étrangers, les travailleurs immigrés. Cela suscita deux grandes vagues d’arrivées au cours du 20ème siècle : dans les années vingt (1920 à 1930) et dans les années soixante (1956 à 1973).
Le deuxième motif de migration est le "Regroupement familial". Lors des premières vagues, les travailleurs immigrés n’étaient pas censés s'installer en France. Célibataires, ils sont affectés dans des foyers. Mais au fil des années, ils arrivent de plus en plus souvent accompagnés de leur famille, ou la font venir dès qu’ils le peuvent.
Cette forme d’immigration est la principale aujourd’hui, car en juillet 1974, devant le ralentissement de la croissance économique, le Gouvernement Français annonça l'arrêt officiel de l'Immigration de Travail.
Enfin, il y a les immigrés bénéficiaires du Droit d’asile, c’est-à-dire les réfugiés politiques qui constituent quand même une part importante de la population immigrée aujourd’hui.
Il ne faudrait pas oublier les "étudiants étrangers" qui viennent en France pour poursuivre leurs études supérieures, mais qui le plus souvent, s’installent dans le pays, leurs études terminées.
Les statistiques sur les étrangers et les immigrés sont délicates à établir: En effet, distinguer les Français en fonction de l'origine nationale de leurs parents, contient un risque discriminatoire.
C'est pourquoi ne sont recensés officiellement que les étrangers, c'est-à-dire les personnes qui résident de façon permanente en France et qui déclarent ne pas avoir la Nationalité Française.
Les immigrés ne sont pas comptabilisés en tant que tels, dès lors qu'ils sont devenus "Citoyens Français".
En outre, les données statistiques sont dispersées entre différents services de l'État, l'Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques (INSEE), assure le recensement de la population; la Direction en charge de la Population et des Migrations dénombre les naturalisations; le Ministère de l'Intérieur délivre les titres de séjour; le Ministère de la Justice est chargé des acquisitions de Nationalité; enfin, L’OFII, l'Office en charge des questions d’immigration et de l’accueil des étrangers, s’occupe de tous les problèmes liés à l’intégration des immigrés, qui dès lors ne sont plus considérés comme des étrangers, par le simple fait qu’ils ont acceptés de se faire aider par cet organisme dans leur volonté d’intégration.
Néanmoins, il y a des constantes qui nous permettent d’apprécier plus ou moins la part des immigrés dans la population totale, ainsi que la répartition des immigrés par nationalité d’origine.
L'Immigration en France a d'abord été d'origine européenne: Italienne, belge et polonaise jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, puis espagnole et surtout portugaise après la guerre.
Dans les années 1950, l'immigration africaine - d'abord maghrébine, puis subsaharienne - s'est accrue, en chiffres absolus et relatifs. Enfin, plus récemment, on observe une diversification des pays d'origine, avec la montée de ressortissants d'Asie, des Turcs et des immigrés d'Europe de l'Est.
Mais la principale progression appartient à la population venue d'Afrique subsaharienne, qui a presque doublé entre 1982 et 1990 (4,3 à 6,6 %) soit une progression de 2,3 % au cours de cette période. Et c’est surtout à leur niveau que «les différences deviennent de plus en plus visibles», exacerbant les clivages latents, en sommeil vis-à-vis des immigrés européens et maghrébins (même si ces derniers sont presqu’aussi foncés que les Africains).
De 1962 à 1975, les Italiens constituaient la première population immigrée en France. Ils représentaient 31,8 % en 1962, 23,9 % en 1968 et 17,2 % en 1975. Mais en 1982 ils sont dépassés par les Portugais (15,8 contre 14,1 % pour les Italiens) qui deviennent donc la principale communauté étrangère de France jusqu’en 1999.
Mais aujourd’hui, la principale origine des immigrés est le Maghreb (Tunisie+Algérie+Maroc). Les Maghrébins représentent (données de l’INSEE en 2008) environ 29,7%, devant l’Italie, le Portugal et l’Afrique subsaharienne, avec 10,4% pour chacune de ces origines (Source: INSEE, "Répartition des immigrés par pays de naissance en 2008", Octobre 2011).
Le débat sur l’immigration en France est très passionnel à tel point qu’il devient difficile de faire la part des choses entre les faits établis et les idées-reçues. Il convient donc de faire la lumière sur certaines idées-reçues concernant l’immigration en se basant sur les chiffres (même si ceux-ci ne sont plus tout à fait actuels, nous vous le rappelons, les tendances globales sont restées les mêmes).
Première idée-reçue: La France est un pays d’immigration massive
La France est certes un vieux pays d’immigration mais il y a déjà plus de 25 ans (depuis 1974) qu’elle n’est plus un pays d’immigration massive. La France a bel et bien été un pays de forte immigration après la Première Guerre mondiale (le solde migratoire représentait alors les 2/3 de la croissance démographique) ainsi que des années 1960 au milieu des années 1970.
De 1911 à 1921, la France a eu un excédent naturel (solde naissances-décès) négatif et un solde migratoire positif. Pendant la crise des années trente, les immigrés sont renvoyés chez eux (d’où un solde migratoire négatif) et les décès l’emportent sur les naissances. Le baby-boom d’après-guerre est suivi d’une forte immigration qui se réduit sensiblement après l’arrêt de l’immigration de travail par les autorités françaises en 1974.
Le flux actuel des immigrants reste malgré toutes les majorations très en deçà des niveaux atteints il y a 30 ans, et sans commune mesure avec les niveaux atteints aujourd’hui dans d’autres pays européens (Allemagne, Italie, Espagne).
En outre, le faible taux de croissance enregistré en France ces dernières années rend le pays moins attractif pour les immigrés qui recherchent avant tout une destination où il fait bon vivre, un Eldorado en somme (par exemple, les dernières tendances montrent, sans conteste, même si nous ne disposons pas des chiffres officiels, que c’est le Canada qui est en train de jouer ce rôle d’aimant de la jeunesse africaine, la principale origine de la population immigrée).
Deuxième idée-reçue: La France accueille toute la «Misère du monde»
Quand on évoque la «Misère du Monde» (Merci à Bourdieu, de donner une définition acceptable de cette expression), on pense à l’immigration en provenance des pays du Sud, les plus pauvres de la planète.
Mais, ce à quoi on s’intéresse moins, c’est à quel niveau de l’échelle sociale de leur pays d’origine se situent les migrants. Sauf le cas particulier des «boat-people de Lampedusa» qui viennent «forcer» la porte de l’Europe, en bafouant eux-mêmes leur propre Dignité.
Les immigrés légaux, quant à eux, se situent rarement au niveau le plus bas; ils sont même au-dessus de la moyenne dans leurs pays d’origine.
Troisième idée-reçue: L’Immigration est un phénomène nouveau en France
Si l’on effectue une comparaison entre les chiffres de 1931 et ceux des années 2000, ils montrent qu’il y a eu en permanence un flux migratoire. La proportion est souvent la même: entre 7 et 11% d’immigrés.
En 2010, la France accueille, selon la définition internationale des Nations Unies (Immigré = «Personne dans un autre pays que celui où elle réside»), 7,2 millions d’immigrés soit 11,1% de la population. Elle se classe au sixième rang mondial, derrière les États-Unis (42,8 millions), la Russie (12,3), l'Allemagne (9,1), l'Arabie saoudite (7,3), le Canada (7,2) mais elle devance en revanche le Royaume-Uni (6,5) et l'Espagne (6,4).
La France est également l'un des pays de l'Union Européenne qui compte proportionnellement le plus de personnes issues de l'immigration (1re et 2e générations) parmi les personnes âgées de 25 à 54 ans, avec 13,1% d'immigrés et 13,5% d'enfants d'au moins un immigré, soit un total de 26,6%, devant notamment le Royaume-Uni (24,4%), les Pays-Bas (23,5%), la Belgique (22,9%), l'Allemagne (21,9%) et l'Espagne (20,2%).
Selon l'Insee, qui utilise une définition plus restrictive de l'immigration (Immigré = «Personne née étrangère à l'étranger». L’INSEE ne compte pas les Français nés à l’étranger, c’est-à-dire les immigrés qui ont entre-temps acquis la Nationalité Française), les immigrés et les descendants directs d'immigrés sont au nombre de 11,8 millions en 2008 en métropole, soit 19 % de la population (dont environ 5,5 millions d'origine européenne et 4 millions d'origine maghrébine). Près de trois quarts des immigrés et de leurs descendants directs vivent dans les communes de plus de 10 000 habitants.
Témoignage personnel d’un «Immigré» sur son vécu en France
Comment fait un immigré pour mieux s’intégrer en France, et se faire accepter par les Français dont il aspire à faire partie?
La réponse est difficile à trouver: Cependant, j’ai essayé de me coltiner à la question, en essayant de donner une "réponse satisfaisante" (c’est bien relatif), en m’inspirant de mon «vécu d’immigré» en France, en tirant leçon de mes erreurs, en analysant objectivement les évènements et les faits qui se sont produits, notamment avec le dur enchainement des Causes et des Effets.
Voici le résultat de mes analyses, en guise de témoignage, avec une approche de réponse qui tient à quelques mots : «L’immigré, pour être pleinement intégré et se faire accepter dans la Société Française, doit devenir "plus blanc que Blanc"!»
En clair, on lui demande beaucoup plus d’efforts et de sacrifices qu’à tous les autres, et on est plus exigeant vis-à-vis de lui que quiconque. On lui demande d’être "meilleur que les meilleurs", sans jamais être "pire que les cancres et les ignares"!
C’est normal, dirais-je, car ce surcroît d’efforts et de sacrifices, est le prix à payer pour «compenser les sacrifices consentis pendant des siècles, par toutes celles et tous ceux qui ont donné de leur Sang, de leur Vie, pour construire cette Belle Nation à laquelle nous aspirons maintenant à faire partie, ceux qui ont construit la République Française depuis la Révolution de 1789…»
C’est bien normal: C’est le Prix du Sang, pour qu’il en devienne ainsi pur et digne d’être Français; c’est le Prix de la Terre, pour qu’aucun quidam ne soit jamais tenté d’en abuser, ou de l’aliéner, en cherchant à la vendre!
Et je le comprends, je le conçois aisément, même si cela n’a pas été facile au départ. Je le comprends et je l’affirme encore mieux, parce que je suis un «immigré comme vous» (en m’adressant à mes Frères de l’immigration), car «je suis un être humain comme vous autres, attaché comme nous tous au Sang et à la Terre par des liens qui se doivent d’être durables, grâce aux sacrifices consentis, par les efforts fournis» (en m’adressant à mes Amis et Frères Français).
En effet, il faut devenir plus blanc en adoptant de grandes Valeurs positives. Il faut devenir plus blanc par le courage de dire la Vérité, le Respect des autres et de soi-même, l’Amour de la femme et de la Terre nourricière (puisque vous y êtes déjà). Il faut devenir plus blanc en donnant un sens nouveau à quatre mots « Honneur+Amour+Respect+Fidélité ».
- Honneur des Chevaliers (Respect de la parole donnée) pour n’avoir qu’une seule Parole, une parole vraie.
- Amour de l’Humanité, car sans cet Amour, la suspicion latente ne saurait jamais être entièrement levée.
- Respect de l’Homme et de l’environnement et Respect des règles légales et coutumières en vigueur dans le pays d’accueil.
- Fidélité à ses parties-prenantes (amis ; alliés ; partenaires ; compagnons…)
Lorsque toutes ces conditions sont remplies, "les Blancs" ne vous voient même plus avec votre enveloppe plus foncée, car «vous êtes devenus plus blanc que Blanc», plus blanc (Clair et Transparent, en somme) qu’eux-mêmes.
Dès lors, les portes de la Société vous sont grandement ouvertes. Vous pouvez à présent faire partie de toutes les interactions positives en profitant des Synergies Actives.
Mais attention, restez sages… Sinon vous pourrez tout perdre du jour au lendemain, être «déchus plus bas que terre, car les Sociétés blanches n’ont plus aucune pitié». (Normal, dans la lutte internationale pour la Compétitivité, où la concurrence fait rage).
Soyez toujours vous-mêmes et, alors, tous les clivages liés à la couleur sont levés. Adoptez vos nouvelles couleurs (car désormais vous en avez plusieurs: Celle d’origine et celles acquises pour produire les hybridations) et soyez-en fiers: c’est une Force!
Ajoutez de la couleur dans la vie des gens qui vous entourent et ils vous en seront reconnaissants en retour.
«Affirmez votre différence, cette différence qui vous rend plus fort tout en enrichissant la Cité toute entière grâce à vos apports».
J’en parle si bien parce que j’en ai fait personnellement l’expérience. J’ai été rejeté… Puis j’ai été accepté… Car j’ai convaincu par mes Valeurs et ma Compétence. J’ai été bien haut en peu de temps. En moins de trois ans, j’ai quitté le statut de «livreur de pizzas» pour celui de «Chef d’entreprise» en développant ma propre Activité.
Mais, quelques Temps plus tard (deux ans), je suis tombé… Puis, je m’attelle à remonter la pente, en repartant vers le haut…
Je suis tombé parce que je n’ai pas su être «plus blanc que Blanc»!
Je suis tombé car je n’ai pas su ajouter de la couleur dans la vie de ceux qui m’entouraient, en gardant toutes mes «colorations hybridées» pour moi tout seul.
Je suis tombé parce que je n’ai pas su oublier (une exigence contre-nature) la Terre d’origine, me déchirant tout seul entre le début et la fin de l’Epreuve: C’ETAIT MON RITE DE PASSAGE!
C’était à l’époque. Aujourd’hui, si c’était à refaire, je suis certain que je réussirai à «être plus blanc que Blanc» (Clarté et Transparence en toutes choses, dans toutes nos actions et mouvements). Et en retour, j’aurai été accepté de la même manière, sans aucune considération de mon enveloppe plus foncée.
Car, Aujourd’hui, je suis bien entouré, et je suis conscient de toutes les exigences du mot «Ensemble»! Parce que la France à laquelle nous aspirons de faire partie, n’est pas une, elle ne se conjugue plus au singulier désormais: C’est une France Plurielle et Colorée, Riche de ces colorations diversifiées et Fière de cette particularité. Alors, il faut commencer à bien la connaître pour pouvoir tirer le meilleur parti de cette Richesse plurielle, de cette Diversité Française!
Par Rock YEYE
"Journaliste Indépendant WEB"
"Consultant en Systèmes Informatiques et Conduite du Changement"
Qui témoigne à la "25ème Heure" du MUNAKATA
DEPUIS UN "BLED PERDU AU MILIEU DE NULLE PART"
Suivent les Conseils d’un "Viel immigré" qui s’adresse à ses Frères…
à ses compagnons d’infortune
Je vais commencer par vous dire, chers amis, ce qu’est un "Bon Immigré".
Le "Bon Immigré" doit être: Discipliné; ordonné; structuré; équilibré; respectueux de l’Autorité; honorable et respectable; dévoué à la Patrie (la France, sa Patrie d’accueil) et à la Cité bienveillante (qui l’a ainsi adopté); sincère et fidèle; et surtout brave et dynamique pour être un «Bon Compagnon», un «Joyeux Compère» et un «Bâtisseur de France…»
En somme, c’est le portrait d’un «Bon Citoyen Français» ce que tous les immigrés sont appelés à devenir, sans aucune distinction (par la Liberté, l’Egalité et la Fraternité). Dès qu’ils auront réussi à acquérir la Nationalité Française, par les différents modes d’acquisition prévus par la République, et permis par l’Universalisme Français.
C’est le conseil d’un "Immigré de très vieille date" à son Frère fraichement arrivé:
«Surtout ne cherche jamais à remettre en question les Usages qui ont construit cette Nation, ni les Valeurs qui ont fondé cette République...»
Et je voudrais te faire un petit aperçu d’un des symboles les plus prégnants de la République: La Révolution Française et la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, qui ont donné naissance à ce triptyque de Liberté, Egalité et Fraternité.
Voici donc la Révolution Française enseignée à un jeune immigré,
par un «Citoyen Immigré…»
Rappel historique: 14 Juillet 1789, 15 Heures 30 minutes… Le Délégué de la foule, Maillard, reçoit un message du Gouverneur de la Bastille. Et la suite donna naissance à cette France que tu vois maintenant, complètement différente de celle d’Hier, et encore plus différente de celle de Demain.
Par ces Motifs: «Pour les Droits de l’Homme et les Libertés du Citoyen (avec les Devoirs y afférant)… Parce que la Recherche de la Liberté a favorisé notre rencontre, ici en France… Parce que la Quête de la Lumière (des Idées et des Belles Lettres) nous a libérés… Parce que l’Amour de la France, dans ses Valeurs d’Universalisme et d’Humanisme, nous a permis de nous rapprocher… Je te prie de goûter à la Liberté, sans jamais oublier que de nombreux braves Dames Françaises (beaucoup) et de courageux Citoyens (assez) ont péri, donnant leur vie à la Patrie, pour rendre possible ce que tu vois aujourd’hui, ce dont tu bénéficie ici et maintenant… Parce que le 14 Juillet 1790, on proclamait encore… "La Nation, la Loi, le Roi"…»
"Nous le Peuple de France": Attendant d’être Français et reconnu comme tel, en Devoirs mais aussi avec les Droits qui les accompagnent… Des "Citoyens Immigrés", en attendant d’être Français.
Et le Viel Immigré poursuit: «Quant au quidam qui pense pouvoir détruire sa propre chaumière en y instaurant de la Barbarie, il sera bien surpris… Car les Services compétents de la République ne manqueront pas de "l’aider" dans cette vile tâche; en "exilant" loin de lui et de cette "maudite Mansarde" Femme et Enfant, dorénavant placés dans des Foyers plus accueillants, pour leur sauvegarde… Il vaut mieux le savoir, afin d’éviter de sombrer dans toutes sortes de déviances; car la France a des yeux partout, sur toutes ses "petites brebis" bien gardées du grand méchant Loup, dans une Bergerie sécurisée et défendue par de Puissants Gardiens. Te voilà bien averti, pour mieux Valoir ce que de Droit, et Servir qui de droit.»
Ainsi s’exprimait notre «Ami Immigré de vieille date», pour conseiller ses Frères qui viennent d’arriver, ceux qui viennent de débarquer… Pour qu’ils ne partageassent pas son Infortune et ses mésaventures, avant de rencontrer et de connaître la France; pour qu’ils en tirent Bonne Fortune, ainsi avertis qu’ils sont.
Et nous disons "mile fois merci" (Mille Graziès) à notre "Ami Immigré", dans sa Langue maternelle, l’Italien, avant de le remercier encore plus, «Infiniment Merci cher Frère, Citoyen et Chevalier de France…» Dans notre Langue commune, le Français partagé par toutes et tous ceux qui ont choisi la France. Ceux qui n’ont jamais oublié d’où ils sont venus (même si les liens sont désormais rompus, une exigence impérative de la Nation Française), ni qui ils sont (une exigence impérative de la Grande Dame qui garde la France, pour ne point avoir à faire avec des "inconnus", des "infidèles" ou des "amnésiques", qui seraient dès lors bon à rien, ici ou là).
Et, après ces émouvants témoignage et conseils de nos «Frères et Amis immigrés», nous allons nous dire "au-revoir", avec une belle Citation…
La Vérité n’exclut pas le Lyrisme. Le souffle de la Liberté passe dans cette Belle Fresque – La Marseillaise (la Révolution en sons et en images) – qui entraîne le spectateur aux côtés des vainqueurs de la Bastille, des combattants de Valmy et des Députés de la Convention (…) Probablement le plus bel Hommage rendu à une Révolution que l’on peut certes critiquer, mais qui n’a pas fini de nous faire rêver.