Ne soyons pas désemparés à l'immigré!

Publié le par Le Lys Bleu

Ne soyons pas désemparés à l'immigré!

Bonjour _ !_ Paris

Par Maxime DELAGARDE

Nous allons poursuivre aujourd’hui notre survol des questions soulevées par le problème de l’Immigration en France. Parfois, lorsqu’on évoque l’immigration, et donc l’immigré, certaines personnes sont rapidement déconcertées, surtout celles et ceux qui n’ont pas la «chance» de côtoyer ces "braves immigrés" qui contribuent, malgré tout, à bâtir la France.

Evidemment, lorsqu’on ne connaît pas quelqu’un, ou quelque chose, on se fait de nombreuses idées quant à sa nature ou ses intentions. Jusqu’à en nourrir de la suspicion. Il s’agit donc pour nous, dans le Partage de ce jour, de nous exhorter à ne point être désemparés face à l’immigré, qui est une "personne" comme nous, un être humain soumis aux mêmes principes et lois de l’Humanité, ainsi qu’à la mortalité qui est le sort commun de tous les Humains.

Ce n’est donc pas une Bête dont nous devrions avoir peur, au point d’en être décontenancés. Et c’est la substance de ce que nous voudrions partager avec vous, à travers nos propos d’aujourd’hui, tout en mettant en Lumière le fait qu’il faille sortir de certaines idées-reçues lorsqu’on parle d’immigration en France (nous y reviendrons).

Mais, avant d’aller plus loin dans nos développements, voyons de plus près les principaux faits qui font l’Actualité de ce Jour. Nous revenons juste après, pour nous éviter la déroute, dès lors que nous serions "plus avertis" sur cette Question Cruciale de l’Immigration, avec cette affirmation majeure : «L’immigré n’est pas une Bête dont il faudrait avoir peur… Pas plus qu’un autre!»

Place à l’Actualité du Jour…

L'ACTUALITE DE CE JOUR

 

  1. Dans l’œil d’un Aigle: Un petit tour dans le ciel parisien, ça vous tente? Jacques Olivier Travers, responsable de l'organisation Freedom, a décidé de monter en haut de la Tour Eiffel avec son Aigle et de placer sur le dos de l’animal une caméra Sony HRD-AZ1. De quoi découvrir la capitale sous un nouvel angle et de se mettre pendant un instant dans la peau de l'Aigle. Dans la vidéo tournée, l'animal originaire des Alpes françaises est monté en flèche du sommet de la Tour Eiffel à Paris, et a volé sur la Seine en bas dans les Jardins Trocadéro. Paris Match vous livre les plus beaux clichés de ce vol un peu particulier sur MSN… (Source: Paris Match sur www.msn.fr – Portail d’Actualités de Microsoft™ en France)!
  2. Chômage, trois chiffres qui trahissent l’échec du Gouvernement: Révèle le magazine français "L’Express" à la une ce vendredi 24 octobre. Selon Benoist Fechner de la Rédaction du magazine, le chômage a battu un nouveau record en septembre, avec 3,43 millions d'inscrits sans activité à Pôle emploi. Et les perspectives d'embauches sont en berne, au grand dam du Gouvernement – François Rebsamen annonce la couleur sans détour: "Soyons honnêtes, nous sommes en échec." Dans un entretien accordé à nos confrères du Parisien, le Ministre du Travail reconnaît sans ambages l'impasse dans laquelle se trouve le Gouvernement sur le front de sa politique de l'emploi... (Source: www.lexpress.fr – Site d’information français)!
  3. «Déficit – La lettre de Bruxelles que l’Elysée refuse de publier»: Le site français d’information Mediapart publie le contenu de la lettre envoyée par la Commission européenne à Michel Sapin, et que François Hollande a refusé, jusqu'à présent, de rendre publique. L'exécutif européen exhorte Paris à respecter ses engagements budgétaires. Le ton est à peu près identique – par endroits plus dur – à celui de la lettre envoyée à Rome, et que Matteo Renzi, lui, a choisi de publier…
    (Source: www.mediapart.fr – Actualité Politique en France et dans le Monde)!
  4. Pensée du Jour: «Dans le passé, les enseignements spirituels entraînaient les humains sur la voie du salut individuel. Le savoir, les pouvoirs, l’illumination, tout ce que chacun parvenait à acquérir était pour lui, pour son propre développement, sa propre élévation. C’est pourquoi beaucoup allaient s’isoler quelque part dans les déserts, les montagnes, les grottes ou les monastères afin de ne pas être dérangés. Mais maintenant nous sommes entrés dans l’ère de la collectivité, de la fraternité, et nous avons à dépasser la philosophie du salut personnel. Il faut se perfectionner, c’est entendu, mais ne pas s’isoler physiquement ou spirituellement pour éviter d’être dérangé par les autres ; au contraire, il faut accepter les inconvénients, faire des sacrifices, souffrir même, mais être utile…» (Source: Pensée de ce Vendredi 24 Octobre 2014, fournie par www.prosveta.comOmraam Mikhaël Aïvanhov)!
    Et ça continue… Encore et encore…

SUIT NOTRE PARTAGE…

A Toi qui veux bien Entendre, et Comprendre !

 

Lorsque l’immigré arrive en France, il est déjà confronté à une difficulté majeure: Le dépaysement, avec la nécessité pour lui de s’adapter afin de réussir à s’intégrer à la Nation Française plurielle, dans l’Hexagone. Or, cette difficulté est accentuée par un autre problème non-négligeable: La suspicion de la part des autochtones, les Français de souche et ceux issus des précédentes vagues d’Immigration.

Cela ne facilite donc pas l’intégration rapide de "l’étranger" dans la Société, ajoutant à ses problèmes existentiels qui sont déjà nombreux (généralement dus au manque de ressources financières), des problèmes d’identité et de rejet par les autres. Alors même qu’il a besoin de stabilité et d’équilibre pour se construire une Personnalité et se trouver une place dans la grande France.

Parfois, «l’immigré est considéré comme une Bête…» Et c’est une caricature presque proche de certaines réalités urbaines. Ainsi, celui-ci a tendance à se replier sur lui-même, rendant encore plus difficile la cohabitation avec les premiers habitants de la Terre Française. Ce qui est fort dommageable pour la cohésion et l’harmonie du vivre-ensemble dans la Cité Française.

Par un phénomène de Causes à Effets, et ce dès les premiers moments de son arrivée dans l’Hexagone, l’immigré est déjà susceptible de cumuler tous les tares. Rendant hypothétique la réussite de son intégration, comme souhaité dans le Contrat d’Accueil, après lui avoir inculqué les usages de la France.

Alors, c’est le lieu de nous demander à qui revient la responsabilité, en cas d’échec du processus d’intégration… Quand de Causes à Effets, il finit par devenir un «étranger impossible à Franciser…» Un caillou de plus qui jonchera les berges de nos rivières, quand il ne dérange carrément pas le trafic sur nos routes.

Il s’agit donc pour nous, Ici et Aujourd’hui, de faire comprendre à nos Concitoyens, nos Frères, que nos «Amis les immigrés» ne sont pas des Bêtes, ni immondes, ni de somme, encore moins des spécimens destinés à agrémenter les conversations et les expériences des «Darwin de salon…»

Alors, ne soyons pas désemparés devant l’immigré, si nous le rencontrons dans la Cité (une rencontre inévitable sans aucun doute). Parce qu’il n’est qu’un être humain comme nous, peut-être un peu "bizarre", certainement différent, surtout quand nous ne sommes pas de la même coloration d’épiderme; ce qui le rend «foncièrement différent» ou «plutôt visible» dans la Faune urbaine ou la Marée humaine qui peuple nos villes et nos campagnes.

Bien évidement, les immigrés préfèrent de loin les villes, ne s’aventurant que rarement dans nos campagnes. Ce qui est encore plus dommageable pour le vivre-ensemble. Car c’est dans la France profonde, auprès de nos braves paysans qui gardent bien les richesses de nos terroirs, qu’il faille découvrir et apprendre à connaître ce Grand, Beau et Vaste pays… "Grandeur, Beauté et Etendue" somme toute relatives, par un Chauvinisme bien Français pour lequel nous sollicitons votre indulgence… Votre "Frère n’est point exalté"! Mais, c’est toujours "Cocorico" plus fort et plus haut que toute la peuplade de la Basse-cour.

Nous aimerions partager avec vous quelques enseignements que nos «Amis les immigrés» ont bien voulu nous confier, les leçons qu’ils ont tirées de leur parcours en France, les erreurs qu’ils reconnaissent avoir commis, et les difficultés auxquelles ils ont été confrontés, de par l’incompréhension et la suspicion des autochtones Français. En mettant l’accent sur le fait que certaines idées-reçues, par rapport à l’immigration, sont complètement fausses, quand on les regarde à la lumière des données statistiques (et nous le ferons plus tard, pour terminer ces longues "Conversations Françaises sur la Question Cruciale de l’Immigration").

Et, pour ce faire, c’est encore à notre «Ami Immigré "Rock YEYE"» que nous faisons appel, pour nous parler de ce qu’il connait mieux que nous, pour l’avoir vécu "dans la peau d’un immigré": Un "luxe" que nous ne saurions point nous offrir.

"Rock YEYE" nous parlera au prochain Partage, juste après notre Introduction, encore une fois, en appréciant avec humour ses déboires en France.

Toutefois, et de manière exceptionnelle pour nous qui faisons souvent les choses à l’envers, nous aimerions déjà annoncer, dès ces prolégomènes, notre Conclusion sur la Question de l’Immigration, afin de mieux nous convaincre, quant au bien-fondé des propos de notre «Ami Immigré».

Voici notre Conclusion (et nous allons nous y attarder un tout petit peu) : «Les immigrés doivent adopter la culture du pays d’accueil, en épousant les Valeurs de la République et en faisant leur, les usages qui ont construit la France…» Notamment en apprenant un peu son Histoire et sa Géographie (un autre Partage en perspective, en guise d’exemple, même si nous n’en avons pas encore reçu l’autorisation auprès de Madame de Guise, cette "chère Duchesse").

 

Conclusion aux "Conversations Françaises sur l’Immigration"

Par notre "Ami Immigré"

Certains considèrent le refus de l'autre comme une catégorie universelle, propre à la Nature Humaine. D'autres, les psychanalystes notamment, voient parfois dans le racisme et la xénophobie une réaction normale de rejet et de fascination pour l'étranger. Difficile de n'y voir que cela...

Le rejet de l'autre serait un sentiment "naturel" qui sommeille en chacun de nous, pour se réveiller à la moindre occasion. Considérant les mécanismes psychologiques évoqués dans ce dossier sur l’Immigration, ce ne peut être que vrai.

Cela veut dire qu'il est impossible de ne pas être raciste, de ne pas haïr, et que ceux qui affirment ne pas être racistes sont des menteurs ou des tricheurs, voire des vendeurs d’illusions ou des escrocs. Pour cela, il faut faire la part des choses, entre un mouvement d'agacement ou d'hostilité passagers, à qui l'on donne par paresse ou par ignorance, une explication raciale, et un racisme militant qui rejette une fois pour toutes un groupe dans son ensemble: le NOIR.

Si la peur et la haine sont des sentiments naturels communs à l'espèce, le racisme institué en idéologie ne l'est certainement pas. «On ne naît pas raciste. On apprend à l'être». De la même manière, on ne naît pas Noir (ou Arabe, Chinois) … On le ressent, à défaut de le devenir: Sinon, on est juste coloré, de la couleur que nous voulons bien montrer aux autres, et non celle de l’épiderme qui est plutôt relative et inopérante, car ne disant rien de plus, ni rien de moins, sur ce que nous sommes vraiment!

Le racisme n’est donc pas un sentiment spontané et individuel de personne à personne, mais un sentiment acquis et collectif de groupe à groupe.

Ce qui s'apprend, ce n'est pas la peur et la haine, mais le visage que vont lui faire prendre les circonstances.

Avouons pour conclure, que le rapport à l'autre, à l'étranger, est pour chacun de nous problématique. La plupart des individus vivent la xénophobie qui est en eux sur le mode de la répulsion et de la culpabilité.

A cause du passé historique de la France, un interdit moral pèse encore sur de telles attitudes. Aussi, au lieu de prendre conscience des tendances et des impulsions positives dont l’Homme et la Femme sont porteurs, et de les maîtriser, on se cache honteusement sous des formules «politiquement corrects» genre «le Noir, le Black»! Alors qu’on pourrait simplement parler de «personnes de couleurs» tout en pensant tout bas, «sale Arabe, sale Nègre, Karlouche»! Cela est encore plus préférable, car sans aucun incidence sur la cohésion de la Cité: C’est plutôt une «réflexion interne non matérialisée dans les rapports avec l’autre».

On ne renonce pas facilement à perdre un peu de son humanité, et pourtant, ce n'est qu'en décelant d'abord le racisme en nous qu'on arrivera à le combattre dans nos propres conduites.

"Une reconnaissance plus précise, chez chacun de nous, de telles réactions est déjà un immense progrès; car celui qui les nie se trouve dans l'état de blocage psychique du pharisien, chez qui aucun progrès n'est plus possible."

En définitive, pour éviter d'extérioriser sur d'autres notre faiblesse, notre peur, il faut être capable de reconnaître nos tendances impulsives et donc de les gérer efficacement.

On ne peut donc être sincèrement antiraciste que par intime conviction.

Heureusement, la majorité des Français ne sont plus racistes… Car ils ont appris à accepter «les incompris». D’ailleurs, ces «incompris» font désormais partie de la même Société que nous; ils ont acquis, accepté et intégré les Valeurs de la République Française.

Et, si mon Frère et Ami veut bien me le permettre, en m’introduisant encore une fois, je ne manquerai pas de vous faire un témoignage personnel sur mon vécu en France, sur la suspicion des autochtones à mon arrivée, sur mes propres erreurs et les leçons que j’en ai tirées…

Pourquoi pas avec humour, pour montrer qu’il n’y a en moi rien de vénal, qu’il ne s’est passé rien de vraiment fâcheux, et que nous nous retrouverons toujours entre «Frères et Amis, Citoyens Français», même si certains sont plus foncés que d’autres, plus colorés, et d’origines lointaines, des contrées parfois incertaines, parfois inconnues du Citoyen Lambda… Ajoutant cette dose d’exotisme qui égaie un tant soit peu la Grisaille urbaine et «la difficulté de vivre» que nous partageons tous, quelle que soit notre couleur, quelle que soit notre race et quelles que soient nos origines: Nous sommes des Citoyens, puisque nous sommes déjà là!

Par Rock YEYE

"Journaliste Indépendant WEB"
"Consultant en Systèmes Informatiques et Conduite du Changement"
Pour nous Servir, Urbi Et Orbi…
Même à la "25ème Heure"

 

Et, avant de prendre congé, nous voudrions remercier très sincèrement, et très chaleureusement, notre «Ami Immigré», "Rock YEYE", pour son appréciable contribution à ses Conversations autour de la Question Cruciale de l’Immigration en France. Car, qui mieux qu’un immigré, pour nous parler de l’immigration qui nous concerne tous; en toute Vérité… Surtout quand l’intéressé peut en parler "franchement" et "sincèrement"! Et c’est le cas de notre Ami "Rock YEYE" que nous remercions encore.

Croyez-nous, il nous a parlé du fond du cœur, avec Franchise et Sincérité, parfois avec Emotion, parfois avec Gravité pour les propos qu’il tient et assume en tout lieu.

Nous lui disons «à très bientôt», car il nous revient dès la semaine prochaine, pour son Témoignage déjà annoncé, et attendu.

Merci à toi, cher Ami, et merci à vous qui nous avez entendus, et compris… Et nous nous disons "Au Revoir" avec cette Citation tirée du Discours d’Hommage du Président Américain, Barack Obama, lors des Obsèques de Nelson Mandela, en Décembre 2013. Et nous leur disons Merci, à tous les deux, Présidents aux deux rives de l’Atlantique…

 

Trop de Gens se disent solidaires du Combat pour la Liberté, mais ne tolèrent pas la même chose chez eux…

Hommage de Barack Obama à Nelson Mandela, Décembre 2013

Merci Infiniment...

 

Pour les 3 Lys

 

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